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Page14- AJAU Association de jeunes pour l'accessibilite Universelle

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Accessibilité universelle

L'accessibilité universelle est une notion visant à éliminer toutes les barrières qui peuvent limiter une personne dans l’accomplissement de ses activités quotidiennes. Cette approche considère les besoins des personnes qui ont une déficience, mais également ceux de toute personne pouvant être confrontée à des situations de handicap. On peut résumer le principe d’accessibilité universelle en disant qu’il repose essentiellement sur la notion de création d’environnement sans obstacles. 

  

Le Rapibus donne une grande importance à l’accessibilité universelle et ce, par l’intégration des éléments d’accessibilité suivants :

  • Des bandes podotactiles guideront les usagers de façon efficace et sécuritaire vers les lieux d’embarquement.

  • Une passerelle piétonne munie d'un ascenseur pour personnes à mobilité réduite (Station de la Cité).

  • Des trottoirs et des voies d’accès piétonnes auront une largeur minimale de 1500mm à 2000mm afin de faciliter le déplacement des personnes en fauteuil roulant, celles se déplaçant avec une marchette et les personnes avec des poussettes pour enfants. 

  • Dans les aires d’attente du Rapibus, la disposition du mobilier et tout autre élément construit tiendront compte de l’espace nécessaire pour la circulation des personnes en fauteuil roulant en éloignant les éléments créant des obstacles physiques.

  • La hauteur des comptoirs de services sera adaptée aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant.

  • Une bande tactile d’indication de danger le long des zones d’embarquement et de débarquement des autobus.

  • Les entrées et les sorties des bâtiments seront munies de mécanismes de détection automatique ou de boutons poussoirs pour l’ouverture des portes.

  • Une signalisation efficace facilitera les déplacements des usagers vers les stations et les divers services.

Accessibilité universelle

 

Les nouveaux immeubles doivent être conçus sans qu'aucun obstacle physique apparent ne puisse en empêcher l'accès, et ce, à toute personne jugée apte à s'y rendre. En ce qui concerne les bâtiments existants, on doit se référer au Code national du bâtiment. L'objectif du Code en matière d'accessibilité est de limiter la probabilité qu'en raison de la conception ou de la construction du bâtiment, une personne ayant une incapacité physique ou sensorielle soit gênée de manière inacceptable dans l'accès ou l'utilisation du bâtiment ou de ses installations, dans la circulation à l'intérieur de celui-ci.

Parmi les éléments à surveiller, il y a la largeur minimum des allées de circulation, des ouvertures de portes et des postes de travail, les dispositifs d'ouverture automatique de portes, le rayon de giration (mouvement de rotation autour d'un axe ou d'un centre) à l'intérieur des toilettes et des postes de travail, la hauteur des plans de travail, des comptoirs, des interrupteurs et des accessoires de toilettes ainsi que le dégagement minimum requis sous les plans de travail et des comptoirs.

 

Bornes d'accessibilité universelle

Photo d'une borne d'accessibilité universelle

Innovation unique en France, la Ville de Metz a équipé la Place de la République, place emblématique de son centre historique, de bornes d'accessibilité universelle.

Objectif : améliorer l'accessibilité du site, non seulement aux personnes à besoins spécifiques mais également à l'ensemble des visiteurs et des touristes.

Ces bornes sonores équipées d'un plan tactile et d'inscriptions en braille, permettent aux personnes déficientes visuelles, notamment, de mieux se repérer et s'orienter dans l'espace. Imaginées comme une réponse en termes d'accessibilité pour tous, ces bornes, au-delà du handicap, offrent également des solutions dans les domaines du tourisme (informations disponibles en Français, Anglais et Allemand), de l'évènementiel et de la vie quotidienne (informations sur les travaux par exemple).

Metz est la première ville de France à expérimenter ce concept universel qui s'inscrit dans une démarche de développement durable ; la borne étant alimentée par de l'énergie propre issue d'une nouvelle génération de cellules photovoltaïques.

Cet équipement innovant a été inauguré par le Maire de Metz, Dominique Gros, le 10 octobre 2012, en présence de Madame Marie Prost-Coletta, Déléguée ministérielle à l'Accessibilité. "C'est par devoir de fraternité et d'humilité, que nous mettons en place cette borne", a-t-il précisé.

Définition du concept

L'adaptation, l'accessibilité selon le Code et l'accessibilité universelle

Ces trois (3) concepts sont actuellement utilisés dans le domaine de l'architecture et de la construction. Notre société tend vers l'accessibilité universelle, un phénomène qui ne se limite pas uniquement au Québec. Il s'agit d'une tendance mondiale qui a sa place dans le développement durable. En anglais, on parle de « universal accessibility », « universal design » ou de « barrier-free design ».

L'accessibilité universelle : bâtir un meilleur avenir pour tous

L'accessibilité universelle est la caractéristique d'un produit, procédé, service, information ou environnement qui, dans un but d'équité et dans une approche inclusive, permet à toute personne de réaliser des activités de façon autonome et d'obtenir des résultats identiques. (Inspirer du Groupe Défi Accessibilité, 2011)

L'accessibilité universelle prône la réalisation d'environnements sans obstacles, tels des bâtiments, des lieux, des équipements ou des objets. L'idée véhiculée par le concept d'accessibilité universelle est d'aménager un monde dans lequel toute la population, incluant les personnes ayant des limitations fonctionnelles, pourra vivre en toute liberté et en sécurité.

En pratique, les environnements sont conçus pour être fréquentés de la même façon, par le plus grand nombre d'utilisateurs. Toutes les déficiences sont considérées (auditive, intellectuelle, troubles envahissants du développement (TED), langage/parole, motrice et visuelle) de même que les situations d'incapacité temporaire. La réponse aux besoins particuliers d'un groupe d'individus est traitée de sorte qu'elle bénéficie également à l'ensemble de la population.

Par exemple, dans un bâtiment, une entrée en pente douce servira à l'ensemble des usagers plutôt qu'une rampe d'accès pour les uns et un escalier pour les autres.

En intégrant l'accessibilité universelle dès la conception d'un projet, les solutions privilégiées seront simples et esthétiques à des coûts comparables à ceux d'une réalisation traditionnelle.

Tous les projets, modestes ou luxueux, peuvent intégrer le concept d'accessibilité universelle : résidences, commerces, hôtels et restaurants ; lieux de travail, de loisirs ou de services ; trottoirs et parcs ; moyens de communication ; parcomètres et téléphones publics ; objets d'utilité courante ; etc.

Le concept d'accessibilité universelle implique également une notion d'adaptabilité. Intégrées dès l'étape de la conception d'un environnement, les composantes d'adaptabilité permettront de répondre plus facilement à des besoins d'adaptation spécifiques. Dans une résidence, par exemple, des fonds de clouage dans la salle de bain simplifieront l'ajout de barres d'appui aux endroits requis.

L'accessibilité universelle répond ainsi à des besoins beaucoup plus larges que les exigences de la réglementation de construction.

Gauche : photo d'un bâtiment public, moderne, avec entrée principale de plain‑pied
Droite : photo d'un bâtiment public, moderne, avec entrée principale de plain-pied, couverte par un avant-toit

Photographe : Société Logique

L'accessibilité selon le Code : un minimum

L'accessibilité selon le Code de construction du Québec correspond aux exigences de conception sans obstacles contenues dans la réglementation. Il s'agit d'exigences minimales qui visent principalement les personnes se déplaçant en fauteuil roulant.

Un environnement accessible selon la réglementation offre généralement un parcours désigné pour les personnes handicapées, souvent différent de celui emprunté par l'ensemble des utilisateurs.

Gauche : photo d'un bâtiment public avec deux parcours : une rampe d'accès et un escalier
Droite : photo d'un bâtiment public, moderne. Le parcours débute par une rampe d'accès d'un côté et un escalier de l'autre et se termine par un cheminement en pente douce jusqu'à la porte d'entrée

Photographe : Société Logique

L'adaptation : un ajout tardif

Les adaptations sont généralement requises dans le but d'améliorer l'accessibilité d'un environnement déjà existant. La caractéristique principale de l'adaptation d'un domicile ou d'un édifice public, est de fournir une solution cas par cas au besoin particulier d'un individu ou d'un groupe d'individus. Par exemple, l'installation d'un ouvre-porte à l'entrée d'une salle de classe est une adaptation qui peut être requise pour un étudiant tétraplégique.

Pour adapter, beaucoup de modifications sont souvent nécessaires, générant ainsi des coûts importants.

Gauche : photo d'un centre sportif avec rampe d'accès et main courante pour la porte dédiée aux personnes ayant une limitation. Les autres portes, qui ont un seuil de 15 cm, sont empruntées par les autres usagers
Droite : photo d'une ancienne école munie d'une rampe d'accès temporaire, en bois, installée à l'arrière du bâtiment

Accessibilité universelleÉgalité et indépendance

L’accessibilité universelle favorise une conception plus durable et plus responsable qui améliore le confort de tous les usagers d’un bâtiment, handicapés ou pas. Qu’est-ce qu’on attend pour s’y mettre?

Sophie Lanctôt, directrice générale de la Société Logique

Société Logique fait la promotion de l’accessibilité universelle (AU) depuis bientôt 30 ans. Elle intervient notamment auprès des architectes par de la formation, des ateliers, la mention honorifique des Prix d’excellence en architecture et des articles comme celui que vous lisez présentement.

Récemment, Esquisses nous a proposé d’écrire une série d’articles sur le sujet. Nous avons eu l’idée de sonder des architectes avec qui nous avons travaillé en partenariat à différents projets de construction, de rénovation et d’aménagement. Nous leur avons demandé ce qui leur serait utile de connaître pour améliorer leur compétence en la matière.

Les réponses reçues nous ont convaincu d’une chose : il faut revenir à la base, à la définition même du concept. Car, malheureusement, l’AU et la réglementation sur la construction sont encore trop souvent confondues.

 

La vie et rien d’autre

L’AU provient des revendications des personnes handicapées en ce qui a trait au droit à l’égalité. Ces citoyens à part entière veulent étudier, travailler, s’amuser, s’informer, communiquer, avoir une famille et une maison, voyager, consommer, voter, se déplacer comme tout le monde. Or, notre société ne leur permet pas toujours d’exercer sans tracas les mille et un gestes du quotidien. Malgré l’adoption de quelques mesures ou services destinés à réduire les inégalités, les personnes handicapées portent encore souvent une étiquette de « citoyen de seconde zone ».

Comprendre comment une personne devient handicapée permet d’apprécier la richesse de l’AU comme moyen d’intervention. Ainsi, une personne est handicapée lorsqu’elle se bute à des obstacles qui font qu’elle ne peut réaliser ses aspirations. La situation de handicap n’est pas uniquement la conséquence des capacités et incapacités d’une personne, elle est aussi causée par l’environnement où cette personne évolue.

À l’inverse, une personne ayant des incapacités qui évolue dans un environnement lui permettant de faire ce qu’elle doit ou souhaite faire n’est pas une personne handicapée. Elle est sans doute différente, mais à bien y penser, qui ne l’est pas?

 

Comment intervenir?

Il existe plusieurs façons d’agir sur les obstacles... tout en évitant d’en créer de nouveaux.

Cas par cas : Adapter nos pratiques et nos installations aux besoins individuels est une façon de faire. Il en découlera une série de mesures spécifiques qui ne constitueront peut-être pas la solution pour d’autres individus ayant eux aussi des besoins. Par exemple, une rampe d’accès peut convenir aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant motorisé, mais être difficile à utiliser par des personnes en fauteuil roulant manuel, à cause de l’effort rendu nécessaire par l’inclinaison et la longueur.

Conception sans obstacles (accessibilité minimale) : Il est également possible d’agir sur les obstacles de façon minimale, par des mesures ciblées répondant aux besoins de certains groupes d’utilisateurs, telles celles exigées par le Code de construction du Québec. Cette réglementation suggère des aménagements pour les personnes handicapées, telle la rampe d’accès, mais tient presque exclusivement compte que des besoins des personnes se déplaçant en fauteuil roulant manuel. Conséquemment, l’accessibilité est minimale, incomplète et implique une utilisation différente des lieux et des aménagements.

Concept liberté : Viser l’accessibilité universelle consiste à poser des gestes qui répondront aux besoins de certains tout en bénéficiant à l’ensemble, parce qu’ils sont incorporés à l’essence même du projet et des aménagements réalisés. Ainsi, les lieux doivent pouvoir être fréquentés de façon similaire par tous. La conception doit être simple, les parcours intuitifs et les aménagements repérables.

Le principe est simple : les obstacles auxquels se heurtent les personnes ayant des limitations fonctionnelles sont des révélateurs des difficultés vécues, à un degré moindre, par tous les utilisateurs. Pensons seulement aux aînés affligés de problèmes de vision, d’audition ou de mobilité. Aux parents avec poussette et aux voyageurs avec sacs et valises, pour qui les portes et les escaliers constituent tout un défi. Ou encore, aux nouveaux arrivants et aux personnes analphabètes qui ont des difficultés de lecture et de compréhension de la langue.

Agir par l’AU maximise l’impact de nos interventions maintenant et pour le futur, selon les principes du développement durable. L’AU est également un concept en évolution : ses principes sont appelés à être repensés au fur et à mesure que la société s’y ouvre, et que de nouveaux besoins émergent.

 

Inclure l’AU à chaque étape

Pour en retirer tous les bienfaits, l’AU devrait être considérée dès que le client et les professionnels définissent et raffinent leur vision du projet.

En effet, les choix effectués au tout début, notamment ceux relatifs à l’organisation du site et à l’implantation du bâtiment, conditionnent le résultat final. Ainsi, une organisation des fonctions favorisant des circulations distinctes et bien définies, des liens cohérents et de plain-pied avec l’environnement immédiat, une implantation du bâtiment ou un aménagement de plain-pied, sans dénivellation, permettront une lecture aisée de l’ensemble de même qu’un accès et une circulation faciles et sûrs.

Parallèlement, l’attention portée à l’emplacement et au traitement des entrées, à l’organisation de l’espace intérieur et aux circulations dans le bâtiment fera en sorte que l’orientation et les déplacements soient intuitifs, aisés et fluides.

Le traitement architectural des divers services contribuera à ce que l’activité qui se déroule dans le bâtiment soit, elle aussi, universellement accessible. Car ce n’est pas seulement le bâtiment qui doit être universellement accessible, mais tout ce qui contribue à l’expérience qu’on y vit! Dans une bibliothèque, par exemple, une attention particulière doit être apportée aux comptoirs de prêt, aux postes de recherche informatique, à la boîte de retour des livres, aux rayonnages, à l’éclairage, à la signalisation, aux revêtements de sol, etc.

Ce qui se conçoit bien en construction neuve s’applique également en transformation et en rénovation, à la différence que les contraintes sont plus nombreuses et les possibilités plus limitées, ce qui nécessite des décisions encore plus réfléchies et judicieuses.

 

Relevez le défi!

L’accessibilité universelle est loin de se borner à une liste d’exigences à cocher dans la section 3.8 Conception sans obstacles du Code de construction du Québec. En plus d’être audacieuse et judicieuse, l’architecture doit aussi être une réponse aux besoins des personnes qu’elle dessert et inclure tous les citoyens. Bref, notre architecture doit être humaine.

Et l’esthétique dans tout cela? Voyez les deux projets lauréats de la mention honorifique en accessibilité universelle des Prix d’excellence en architecture 2011. Force est de constater qu’il est tout à fait possible de conjuguer harmonie, créativité, audace, qualité architecturale et accessibilité universelle.

Alors, n’hésitez plus et donnez au suivant!

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