Un réseau d’avocat doit se développer pour le droit des personnes handicapées.

Il faut beaucoup plus d’écoles pour les personnes handicapées et ceci dans les villes de province également.

En ma connaissant il y a eu avant le séisme une seule école connue par le grand public pour les enfants handicapés L’Ecole St Vincent.

Les familles ayant un enfant handicapé refusait de présenter cet enfant comme l’on présente son enfant habituellement a des amis a son grand père ou a sa grand’ mère ou autres personnes de la famille voir aux amis. Au contraire ces familles cachaient l’existence de leur enfant handicapé.

C’est avec cette mentalité que L'Enfant  dans son handicap  grandira en Haïti, en se cachant, afin que  personne ne s'aperçoit de son existence. D'où le proverbe créole " Se le dife pwan nan ri de seza yo konen kombyen kokobe ki genyen".  C’est comme si il était une malédiction pour sa famille même pour son entourage. Bien entendu cela a changé après la catastrophe du 12 Janvier qui a frappé plus de famille d’handicap physique. Et qui a fait plus de 4000 personnes amputées.

Avant le 12 janvier 2010 on ne voyait pas beaucoup d’enfant handicapé dans des écoles.

De toutes les manières les familles qui avaient tentée de mettre leurs enfants handicapés  à l’école se trouvaient dans l’impossibilité de les faire accepter par les directeurs d’école. Ces directeurs les referaient à l’Ecole St Vincent. Une petite école pour enfants handicapées physiques qui ne pouvait pas accepter beaucoup d’élèves.

Je l’ai bien dit, l’école St Vincent était une petite école à la Rue Pavée qui ne pouvait pas accueillir tous les enfants handicapées du pays.

Même avec la politique de la décentralisation, et les droits de l’homme je n’ai jamais entendu parler de création d’école pour enfants handicapés, dans les villes de province.

Pour l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail, en plus des pentes d’accès pour personnes handicapées physiques, il faut qu’on commence a avoir dans tous les services publics, a la banque et au Marché, des caisses réservées au  personnes handicapées et  des places réservées aux P.H. dans les bus au cinéma au théâtre au restaurant. Il faut qu’on les prenne en compte à l’école, à la clinique et aussi dans les prisons et aussi dans le code du travail.  Ce n’est plus une petite minorité qui est handicapées physique puisqu’après la catastrophe du 12 Janvier 2010 le nombre de personnes handicapées s’est multiplié.   

Pour toutes ces raisons je me suis donner pour mission de mettre une grande partie du futur St Antoine Campus a Kenscoff a la disposition des classes ateliers pour les personnes handicapées.

Pour intégrer les personnes handicapées sur le marché du travail il faut d’abord les préparer dans l’apprentissage d’un métier, après leur cycle scolaire.

Non seulement  St Antoine  Campus comprendra des classes pour les cours classiques primaires et secondaires, des cours professionnels. Il comprendra aussi des cours extra professionnel : de civisme, d’hygiène, psychologique, sportifs, de fines arts, de théâtre, de secourisme, Il comprendra également des classes post secondaire etc.